Bien, il me semble que vous en avez assez de Van Haleine et Bernard Menez, alors par pure charité, je veux bien rajouter un message...
Allez pas non plus penser que j'ai soudain des choses intéressantes à vous raconter... Nooon, deux, trois broutilles me sont quand même arrivée depuis le... oh, mon dieu... le 27 MARS ?!?!
Bon d'accord, je dois peut-être vous mettre au parfum de ma vie. Attachez vos ceintures, c'est parti!
- Un retour en France. Il faisait froid, j'ai mangé des grec-frites, j'ai joué au billard indien, j'ai bu des bières, j'ai joué aux jeux de rôle, j'ai eu froid, j'ai bu des bières, j'ai mangé au mac-donald, j'ai mangé du saucisson de foie, j'ai eu chaud, pas longtemps, j'ai bu des bières, puis j'ai eu encore froid, j'ai navigué sur un ruisseau, j'ai beaucoup mangé et j'ai bu du vin pour faire passer, puis j'ai bu de la bière pour faire passer, j'ai recommencer le seigneur des anneaux, j'ai mangé d'autres grec-frites, et un autre mac-donald, j'ai assumé ma féminité, j'ai revu Paris la nuit, j'ai pris l'avion et j'étais triste.
- Au Vietnam. J'ai eu chaud, j'ai bu des bières, j'ai fait de la muscu, j'ai pris du poids, j'étais heureux, souvent, j'ai trouvé un boulot, puis un autre boulot, et encore un autre après, j'ai fait semblant de savoir enseigner le cinéma, j'ai fait semblant de savoir enseigner le français, j'ai fait semblant de faire semblant et puis j'ai bu des bières pour faire passer, j'ai écrit un scénario en une semaine étalée sur trois mois et j'ai trouvé des gens assez fous pour le tourner, j'étais riche, j'ai acheté de menues choses pour mon appartement, j'étais pauvre, j'ai terminer le seigneur des anneaux, encore, j'ai perdu un boulot, j'ai arrêté de faire semblant d'enseigner le français, j'ai bu des bières, j'ai découvert Docteur House, j'ai perdu ma vie sociale à cause de Docteur House, j'ai recommencé à écrire sur mon blog.
J'en ai probablement laissé en route, mais en gros ça résume bien mes 8 derniers mois. Certaines zones d'ombres s'éclairciront avec le temps et les postes, notamment pourquoi j'ai bu autant de bières...
Et pour conclure, une touche de fraîcheur, un nouvel article à rajouté à côté du gel douche Fion :
Encore un qui mesure pas la faiblesse de son taux de pénétration du marché français. Quoique, depuis que j'ai vu la dernière ligne de prêt-à-porter pour femme de chez Konass (oui, mesdames, messieurs, ils ont aussi un site waib... French do it better!) en vitrine parisienne, je m'étonnerais plus de rien...
jeudi 6 novembre 2008
jeudi 27 mars 2008
Oh oh oh jolie poupée !
Petit interlude avant un message intéressant...
Je précise pour ceux qui n'auraient pas reconnu, le groupe en question qui a repris magistralement ces tubes si populaires, c'est Van Hallen (heureusement qu'il se brosse les dents...)
Voilà, voilà... désolé...
Je précise pour ceux qui n'auraient pas reconnu, le groupe en question qui a repris magistralement ces tubes si populaires, c'est Van Hallen (heureusement qu'il se brosse les dents...)
Voilà, voilà... désolé...
mercredi 12 mars 2008
Saigon...

Boudiou ! Le Tampax vite !
Voilà 11 mois que je hère dans cette infernale chaudière qu'est devenu Saigon pour la saison sèche (remarque, il fait aussi chaud pendant la saison des pluies...).
J'ai des tas d'histoires à raconter sur cette ville. Beaucoup de choses drôles, certaines agaçantes... Une vraie ville avec des vrais gens (c'est ce qui se dit). Cette Saigon insupportable et adorable (jamais une ville n'aura autant mérité son genre féminin...)

Cette Saigon donc, qui de petit village aux maisons tressées de bambou est devenu la "Paris Orientale". Cette Saigon là qui a assisté bien malgré elle à la chute d'une liberté, et en est revenue en troublant mirage du bout du monde, baigné des illusions d'une étrange époque où l'argent s'échange contre de l'argent...
C'est là que "cette" Saigon est devenue "ma" Saigon. Pas un "ma" égoïste, attention ! Non, c'est un "ma" partageur, un "ma" de poète à deux euros cinquante (soit 50 000 dongs) qui pense que des souvenirs ont valeur de titre de propriété...
Ma Saigon elle en vaut bien une autre, elle est pétrie de sentiments humains, de beaucoup d'images et de promesses. Paris ne me promettait plus rien, un peu comme une vieille femme qu'on connaît trop bien, celle qu'on trompe deux ou trois fois par semaine prétextant une réunion qui finit tard... Je m'égare...
Ma Saigon donc, elle me surprend tout le temps, me fait des petits cadeaux, me chouchoute, me tient chaud au cœur et à l'âme, et, quand épuisé par sa passion, je m'allonge dans ses bras pour la nuit, je me demande si, au réveil, ma Saigon sera toujours la même...
Oui, c'est une ville d'homme. L'homme avec un petit h. Le petit h des faiblesses, celui qu'on aime cacher au femmes par honte et fierté. Des hommes on en croise tant ! Les heureux, rejoignant insouciant leur jolie masseuse, et ceux qui se sont fait trompé. Ceux que ma Saigon a abusé.
C'est homme là je les vois clairement, le regard perdu, la démarche hésitante, le visage émacié, l'air de s'excuser d'être en vie... Ces âmes perdue y croyait pourtant si fort. Fixant la pétillante lumière de la légende, ils sont arrivé le cœur plein de tout les possibles, eux aussi abandonnant une vieille femme, quelque part, qui ne les pleurera pas tant que ça. Puis petit à petit, ils deviennent comme ses enfants amenés au large par un courant trop fort. Ils nagent, se débattent mais c'est déjà trop tard. Alors certains font la planche, se disent que si c'est le courant qui les a pris, c'est le courant qui les ramènera. Certains se font sauver, reparte sur la terre ferme, pour ne plus jamais revenir. Certains autres meurent, sans l'accepter. Après tout, est-ce qu'un enfant sait ce que c'est que mourir ?
Avec ma Saigon, c'est quitte ou double. Et la mise de départ c'est tout simplement son "je".
Je dois quand même avoué que je me suis lancé dans l'aventure sans vraiment en connaître le prix. J'ai signé à l'aveuglette, me disant qu'un peu de challenge pouvait pas faire de mal. Seulement maintenant, je réalise l'ampleur de la chose. Et je peux pas m'empêcher de frissonner un peu. Je sais maintenant qui je ne suis pas. Je ne suis pas ces hommes perdus, je ne suis pas ces enfants qui surnagent en espérant que tout redeviendra pareil, je ne suis pas eux... Et au final, savoir qui l'on n'est pas, c'est un peu savoir qui l'on est, non ?
Chaque jour donc, je m'apprend, je me lis dans le regard des autres, dans leur envies vaines et leur courses effréné vers leur propre infini (hein, Lambert !).
Certains soir, dans le dernier bar ouvert de la ville, celui qu'on appelle un bar du bout du monde, vous le connaissez tous ce bar où finissent les épaves échouées d'une nuit trop longue. Et bien dans ce bar là je souris. Je regarde ces ombres, me fait un peu peur je me dit que je pourrais être eux, que la frontière n'est pas si mince...
Puis je me rappelle que j'ai douze ans, que je suis confortablement allongé sur le canapé familiale, et que quand j'aurais refermé le "Chair de Poule" numéro 34, les ombres auront disparu...
:-)
lundi 25 février 2008
Autruchage d'autruche
LA VIDÉO DU MOIS :
Voilà, comme ça, vous comprenez que le ridicule ne tue pas, du moins virtuellement...
Voilà, comme ça, vous comprenez que le ridicule ne tue pas, du moins virtuellement...
dimanche 24 février 2008
Oui je sais...
En signe de bonne volonté vers vous, lecteurs qui avaient du déserter ces pages depuis belle lurette, voici la chose suivante :
LA PHOTO DU JOUR

Elle date un peu celle là... Quelques semaines en arrière, c'est le début du Têt... Traditionnellement les adultes offrent aux jeunes pousses de bambou l'argent de la chance, une petite enveloppe rouge contenant entre 10 000 Dôngs et beaucoup plus, qui semble devoir vous porter bonheur pour la nouvelle année (oui, c'est ça le Têt, le nouvel an lunaire, et pas chinois seulement comme on s'obstine à le rabâcher à longueur de journaux...).
Heureux fut donc votre encore jeune serviteur, jusqu'à ce qu'on me précise qu'on avait rien sans rien... Traditionnellement à nouveau, il faut souhaiter en retour une série de vœux un brin exagérés à la personne qui vous offre cette enveloppe.
La voilà donc là photo : à gauche, votre serviteur gêné, et à droite, la maman de ma chère et tendre, plongée dans l'hilarité la plus surnaturelle par mes voeux appris une heure avant... Essayez, vous, de prononcer la chose suivante : Nam moi em chuc cô suc khoe, va su nhu y, gap nhieu may manh* avec les accents que je ne vous infligerais pas par décence pour vos ordinateurs sensibles. Repetez l'opération une trentaine de fois au long des trois jours qui suivent et vous vivrez un peu de mon têt...
Je me suis bien amusé sinon, mais l'année prochaine, c'est moi qui donne l'argent de la chance... je vais me ruiner...
*: Pour la nouvelle année, je vous souhaite la santé, dix milles bonnes choses et la rencontre de beaucoup de chance (il existe des variantes aussi avec "vivre cent ans", "retour de la femme aimée", "débloquage de GSM", etc...)
LA PHOTO DU JOUR

Elle date un peu celle là... Quelques semaines en arrière, c'est le début du Têt... Traditionnellement les adultes offrent aux jeunes pousses de bambou l'argent de la chance, une petite enveloppe rouge contenant entre 10 000 Dôngs et beaucoup plus, qui semble devoir vous porter bonheur pour la nouvelle année (oui, c'est ça le Têt, le nouvel an lunaire, et pas chinois seulement comme on s'obstine à le rabâcher à longueur de journaux...).
Heureux fut donc votre encore jeune serviteur, jusqu'à ce qu'on me précise qu'on avait rien sans rien... Traditionnellement à nouveau, il faut souhaiter en retour une série de vœux un brin exagérés à la personne qui vous offre cette enveloppe.
La voilà donc là photo : à gauche, votre serviteur gêné, et à droite, la maman de ma chère et tendre, plongée dans l'hilarité la plus surnaturelle par mes voeux appris une heure avant... Essayez, vous, de prononcer la chose suivante : Nam moi em chuc cô suc khoe, va su nhu y, gap nhieu may manh* avec les accents que je ne vous infligerais pas par décence pour vos ordinateurs sensibles. Repetez l'opération une trentaine de fois au long des trois jours qui suivent et vous vivrez un peu de mon têt...
Je me suis bien amusé sinon, mais l'année prochaine, c'est moi qui donne l'argent de la chance... je vais me ruiner...
*: Pour la nouvelle année, je vous souhaite la santé, dix milles bonnes choses et la rencontre de beaucoup de chance (il existe des variantes aussi avec "vivre cent ans", "retour de la femme aimée", "débloquage de GSM", etc...)
mercredi 9 janvier 2008
Chuc mung nam moi !
Bonjour tout le monde !
D'abord bonne année à toutes et à tous ! Mes meilleurs voeux, santé, prospérité, fortune dans les affaires, retour de la femme aimée et tout ca... Bonnes résolutions aussi. Il en faut pour chaque année, non ?
Voici donc ma petite liste de résolution d'une semaine pour l'année 2008 :
1 - Tenir ce blog plus à jour
Oui je sais, ca sent la résolution périmée, mais c'est toujours un bon moyen de vous montrer que c'est pas la bonne volonté qui manque... Donc, pour l'année à venir, attendez-vous à du lourd, du grand, du nouveau, du jamais vu, des offres exceptionnelles sur les t-shirt et sous-vêtements homme-femme-enfant-chien-calamar... Oh là, je m'égare (du nord... désolé).
2 - Arrêter les infidélités à ma copine.
De l'eau chaude, une botte de foin et on se laisse facilement aller !
3 - Arrêter d'héberger chez moi des modèles pour un Delacroix...

Non mais c'est vrai ! C'est truc là ca vous squatte une baraque pendant trois semaines, ca vous fait vous lever le matin (comble de l'horreur !), ca vous fait boire et sortir et ca s'en va comme ca, pouf pouf, en vous laissant l'appart dans un état pitoyable... Merci Aurelie ! ^^
4 - Fêter Noel de manière sobre... sinon les photos ne ressemblent à rien.

5 - Prendre mon pieds !

6 - Trouver un endroit pour ranger les cadeaux de noel de ma bien-aimée.
Oui oui, c'est fait main ! Et après vous vous demandez pourquoi je suis amoureux ^^
7 - En vrac :
Arrêter de manger trop bien.
Arrêter de trouver qu'il fait tout le temps chaud ici.
Arrêter d'attrapper des coups de soleil sur le bord de la piscine d'un trois étoiles.
Arrêter d'acheter 50 DVD à 50 centimes en sachant pertinement que je ne les verrais jamais tous.
Continuer à vous écrire des mails pour vous dire que je suis bien en vie.
Et enfin, vous souhaiter à tous un bon début d'année. Moi ca va. Il fait 30 degré, j'ai pas eu de gastro et je fais encore des siestes dans mon ham... Aie ! Qui c'est qui m'a jeté une pierre ?
Puisque c'est comme ca, je m'en vais comme un prince !
D'abord bonne année à toutes et à tous ! Mes meilleurs voeux, santé, prospérité, fortune dans les affaires, retour de la femme aimée et tout ca... Bonnes résolutions aussi. Il en faut pour chaque année, non ?
Voici donc ma petite liste de résolution d'une semaine pour l'année 2008 :
1 - Tenir ce blog plus à jour
Oui je sais, ca sent la résolution périmée, mais c'est toujours un bon moyen de vous montrer que c'est pas la bonne volonté qui manque... Donc, pour l'année à venir, attendez-vous à du lourd, du grand, du nouveau, du jamais vu, des offres exceptionnelles sur les t-shirt et sous-vêtements homme-femme-enfant-chien-calamar... Oh là, je m'égare (du nord... désolé).
2 - Arrêter les infidélités à ma copine.

3 - Arrêter d'héberger chez moi des modèles pour un Delacroix...

Non mais c'est vrai ! C'est truc là ca vous squatte une baraque pendant trois semaines, ca vous fait vous lever le matin (comble de l'horreur !), ca vous fait boire et sortir et ca s'en va comme ca, pouf pouf, en vous laissant l'appart dans un état pitoyable... Merci Aurelie ! ^^
4 - Fêter Noel de manière sobre... sinon les photos ne ressemblent à rien.

5 - Prendre mon pieds !

6 - Trouver un endroit pour ranger les cadeaux de noel de ma bien-aimée.

7 - En vrac :
Arrêter de manger trop bien.
Arrêter de trouver qu'il fait tout le temps chaud ici.
Arrêter d'attrapper des coups de soleil sur le bord de la piscine d'un trois étoiles.
Arrêter d'acheter 50 DVD à 50 centimes en sachant pertinement que je ne les verrais jamais tous.
Continuer à vous écrire des mails pour vous dire que je suis bien en vie.
Et enfin, vous souhaiter à tous un bon début d'année. Moi ca va. Il fait 30 degré, j'ai pas eu de gastro et je fais encore des siestes dans mon ham... Aie ! Qui c'est qui m'a jeté une pierre ?
Puisque c'est comme ca, je m'en vais comme un prince !
vendredi 30 novembre 2007
France Fiction
Bonjour à tous,

Dans quelques temps, je vais repasser en France (si si c'est possible). Hors, cela fera probablement plus d'un ans que je me serais installer ici et j'aurais bien évidemment pris quelques habitudes.
Je tiens à a préciser que le post suivant est totalement copié d'une discussion tardive sur des tabourets en plastique dans une sombre ruelle du district 1...
Voici donc ce qui risque de ce produire à mon retour :
Je risque d'être probablement le seul à porter un poncho orange fluo si il pleut.
Je risque aussi d'être le seul en polaire alors que tout le monde est en T-shirt.
Il est probable que je négocie le prix de ma course de taxi, et si le conducteur est pas content, j'avise le premier motocycliste sur le bord de la route.
Les caissières de Celio me regarderont étrangement quand je commencerai à négocier sur le prix d'une chemise.
Je me ferais sûrement viré de tout bistro digne de ce nom quand je demanderai des glaçons dans ma bière ou mon verre de vin.
Mes parents resteront perplexes devant mes demandes de soupes au petit déjeuner, accompagné d'un grand verre de café mélangé avec quatorze cuillerées de sucre ou, au choix, la moitié d'un tube de lait concentré, sans oublier les vingt-deux glaçons...
Je perdrais beaucoup d'amis quand je commencerais à chanter le Hey Ho de Tragédie à tue-tête (c'est le cas de la dire). Et ceux qui resteront ne résisterons pas longtemps à ma vision d'une soirée réussie : Karaoké et Saigon Bia !!!
Je me ferais probablement insulté si je demande au premier type en scooter sur le bord de la route combien ça me coûterais pour qu'il m'amène où je veux.
Si par malheur je loue une moto, j'écoperais d'un retrait de permis immédiat (de toute façon, j'en ai pas) après avoir, au choix ou tout en même temps, griller soixante feux de signalisation pour tourner à droite, oublier mes clignotants et griller des priorités à la pelle (voir un prochain article sur la conduite en milieu hostile).
Il est aussi plus que possible que je sois dans l'incapacité de dormir pour cause de silence trop oppressant.
J'oublie forcement quelques petits détails, je les rajouterais au fur et à mesure.
Bon et sinon pour ceux qui ont oublié ce tube devenu planétaire par le plus fâcheux des hasards :

Dans quelques temps, je vais repasser en France (si si c'est possible). Hors, cela fera probablement plus d'un ans que je me serais installer ici et j'aurais bien évidemment pris quelques habitudes.
Je tiens à a préciser que le post suivant est totalement copié d'une discussion tardive sur des tabourets en plastique dans une sombre ruelle du district 1...
Voici donc ce qui risque de ce produire à mon retour :
Je risque d'être probablement le seul à porter un poncho orange fluo si il pleut.
Je risque aussi d'être le seul en polaire alors que tout le monde est en T-shirt.
Il est probable que je négocie le prix de ma course de taxi, et si le conducteur est pas content, j'avise le premier motocycliste sur le bord de la route.
Les caissières de Celio me regarderont étrangement quand je commencerai à négocier sur le prix d'une chemise.
Je me ferais sûrement viré de tout bistro digne de ce nom quand je demanderai des glaçons dans ma bière ou mon verre de vin.
Mes parents resteront perplexes devant mes demandes de soupes au petit déjeuner, accompagné d'un grand verre de café mélangé avec quatorze cuillerées de sucre ou, au choix, la moitié d'un tube de lait concentré, sans oublier les vingt-deux glaçons...
Je perdrais beaucoup d'amis quand je commencerais à chanter le Hey Ho de Tragédie à tue-tête (c'est le cas de la dire). Et ceux qui resteront ne résisterons pas longtemps à ma vision d'une soirée réussie : Karaoké et Saigon Bia !!!
Je me ferais probablement insulté si je demande au premier type en scooter sur le bord de la route combien ça me coûterais pour qu'il m'amène où je veux.
Si par malheur je loue une moto, j'écoperais d'un retrait de permis immédiat (de toute façon, j'en ai pas) après avoir, au choix ou tout en même temps, griller soixante feux de signalisation pour tourner à droite, oublier mes clignotants et griller des priorités à la pelle (voir un prochain article sur la conduite en milieu hostile).
Il est aussi plus que possible que je sois dans l'incapacité de dormir pour cause de silence trop oppressant.
J'oublie forcement quelques petits détails, je les rajouterais au fur et à mesure.
Bon et sinon pour ceux qui ont oublié ce tube devenu planétaire par le plus fâcheux des hasards :
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