Vous vous souvenez peut-être de mon post sur ma première visite à Mui Ne, sa plage de rêve, ses dunes de sables blancs, sa degustation de noix de coco à peine récoltée de l'arbre... Et bien il y a deux semaines, c'était rebelote dans le bonheur !
Le voyage se fait de nuit cette fois, arrivée prévue à 1h du matin. On fait quelques arrêts ravitaillement et pause pipi avant de continuer la route. On somnole tous, dignement ou pas.

La nuit est pleine et les fondrières de la route berce encore gentillement les endormis. Au détour d'un oeil entrouvert sur le monde pour voir si tout est à sa place, on appercoit d'étranges lumières.
Ses ampoules flottantes, comme autant de génies veillant sur la flore pendant le repos de travailleur, sont en fait là pour abreuver les champs de fruit du dragon de leur lumière et de leur chaleur (elles sont gourmandes ces petites choses !).
On me sortira pas de la tête qu'il y a quelque chose de surnaturel dans ses lueurs fantomatiques... Surtout quand on a la tête dans les fesses !
Puis le bus commence son ballet. Un par un, les groupes de voyageurs nocturnes rejoignent leur lits, réservés. Une heure et demi du matin, c'est à notre tour.
Précipitation. Les portes du bus se referment, et bientôt, plus un bruit.
On dépose nos affaires dans les chambres spacieuses du Resort qui nous accueille pour environ 12 dollars la nuit. Deux trois commentaires après, on se retrouve sur la plage, il est deux heure, l'heure de se sentir en vacance !

J'ai jamais aimé les bains de minuit, même ceux de 2 heure du matin. "Bain de minuit" pour moi c'est l'eau froide, un vent qui fait claquer des dents et l'envie d'aller se coucher directement après.
Force est de constater qu'un bain de minuit n'est pas un bain de Mui Ne.
De prime abord les énormes vagues rebutent l'aventureux baigneur. On se souvient de l'Atlantique, ses courants mortels, les petites bouées délimitant le périmètre de sécurité où l'on partage son mètre carré d'eau nageable avec de parfaits inconnus et enfin la grande chaise du maitre nageur paternellement cruel qui vous dissuade de profiter de la plage autrement qu'en se chopant un cancer de la peau. Non, je n'ai pas de traumatisme...
Doucement on ouvre les yeux. Au loin une ville flottante illumine l'horizon, les pêcheurs sont de sorties. Soudain, traitreusement, l'ocean vous attaque! D'une vague vicieuse il vient vous... oh la vache elle est chaude l'eau !
Vous vous en doutez, face à une eau à 27 degrés on fait pas sa majorette. Ouais ! Youpi ! De l'eau chaude ! Trop bon ! De la balle ! Je kiffe à la mort ! Shlaf, Shlaf (1), PLOUF !
Bon, si on met à part l'impression de nager dans du pétrole, c'est le pied complet. Le ciel est plein d'étoiles, le courant n'est pas fort, et surtout cette eau ! CETTE EAU !
La nuit continue, on rejoint la première partie du groupe descendue à un autre hôtel, on marche le long de la plage (2), les pieds dans l'eau chaude, le corps séchant à la brise.

Oui des jeunes qui partent en vacance, c'est rarement classe...
Puis on regarde l'heure. 3h et des brouettes, il est temps de rentrer. On est finalement deux, Antoine et moi, à abandonner le reste du groupe à ces aventures nocturnes. Antoine rejoint sa copine et sa fille et moi je rejoins mes rêves. J'enclenche le ventilateur... Rrrrrronnnnnnnn...
Le matin, 8h, le réveil sonne. J'ouvre les rideaux, le ciel est toujours bleu. On descend approximativement les marches d'un simili-escalier et on constate avec plaisir que tout est en place pour le bonheur.

Bien évidemment, plouf. Raaa qu'elle est chaude cette eau !
10h, c'est l'heure du petit dèj', on réveille Thomas qui avait courageusement suivit ses camarades au bout de la nuit avec quelques tartines de soleil accompagnées de jus d'ananas. Est-il besoin de préciser que le restaurant donne directement sur la plage ?

Se succède alors, chose originale, la baignade, le repas et la sieste, tout ca dans la quiétude la plus totale, si on excepte Bonbon, la fille de Nay, la copine d'Antoine. Voilà la chose en question :

Vi elle est à croquer, mais c'est une centrale nucléaire sur patte. Innarrêtable !
Levé de sieste. Il est temps de faire les touristes. On loue des motos à la reception de l'hôtel pour la demi journée. Première fois que j'essayais une moto à vitesse et ben, c'est moins comfortable que ma grosse Attila mais on s'y habitue !
Destination première, les dunes de sable, rouge cette fois (oui, il y a deux mini déserts avec chacun sa couleur). Impression... Ben j'ai gardé les motos... J'avais pas envie de faire le trajet entouré de tit' nenfants qui voulait à tout prix me faire redescendre en planche plastique (une luge rudimentaire). Finalement j'ai quand même était entouré de tit' nenfants mais j'ai juste pratiqué mon vietnamien en attendant les autres.
Le temps passe vite, ca traine beaucoup, le soir va bientôt tomber. On enfourche nos Nouvo, Wave et autre Honda pour fendre la route jusqu'au...

... Canyon de sable rouge (quoi encore du sable ?!).
Après divers arrêts duent à la perte d'un équipié ou d'un cassage de frein, on s'arrête au bord de la route à l'entrée d'un petit chemin sinuant dans la vegétation luxuriante, quelques minutes de grimpète et on découvre enfin derrière les arbres les immenses falaises de sables rougeoyantes.

Ca impressionne... Me souvenant de mes pathétiques essais de chateaux de sable dans ma jeunesse, je me demande encore comment tout ca fait pour tenir.

Mais ca fait rêver...

On se prend pour l'aventurier des temps anciens, parcourant un étrange labyrinthe à la recherche d'un relique antique.
Le soleil se couche, il est temps de rentrer. Le temps que l'on retourne à l'hôtel, les étoiles sont toutes là. Il est l'heure pour une bonne douche, une petite baignade et surtout pour l'essentiel repas de fin de vacance-week-end...

La mauvaise idée, c'était le "BONJOUR DALAT". Rien qu'au nom on aurait du se méfier de ce vin à 16 degrés et 50 000 dong (2 euros 50). La première sensation ne trompe pas. On ouvre la bouteille... WAOU ! Ca sent le fruit de mer ! Je vous laisse imaginer boire un alcool saveur huitre de noel... Bonjour Da Lat !
La bouteille à moitié pleine échoua à votre serviteur qui la finie dans la nuit chaude avant d'aller se baigner tout nu... On ne se méfiera jamais assez du vin saveur fruit de mer.

C'est fini les vacances, on retourne chez soi. Mais avant on se dit qu'on est déjà fin octobre et que ca doit peler à Paris eh eh eh...
Amicalement vôtre !
PS : Aurélie, c'est là qu'on va pour Noel !
Notes :
1 : Schlaf Schalf, c'est le bruit que font vos pieds quand vous courrez dans l'eau, c'etait pas évident ?
2 : La plage de Mui Ne est longée entièrement de Resorts, bon, on peu critiquer, mais ca permet de rejoindre ses potes en marchant dans l'eau chaude eh eh
1 commentaire:
ouais trop cool...suis deja en larmes de joie:)
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