mercredi 17 octobre 2007

Et de 6 !

Voilà une moitié d'année qui vient de se consumer il y a une semaine.
6 mois... Je vais bruler de l'encens tiens !
Me suis crâmer les doigts...

Il y a quelques semaines, j'ai fait une rencontre passionnante...



À l'occasion de la coopération culturelle suède-vietnam, un groupe de théâtre indépendant a monté un atelier d'une semaine pour des acteurs et danseurs au sein du théâtre "La petite scène" (qui est en fait assez grande, et surtout l'un des seuls théâtre de la ville à proposer des pièces sortant de la bouffonnerie ou du traditionnel cai luong).
Le Maltus Theatre, donc, a sensibilisé les intéressés sur l'usage des corps et des espaces tel qu'ils l'appliquent à leur oeuvres, y compris celles pour les enfants.

Voilà un petit extrait des exercices sur lesquels ils ont travaillé :



Bon, je vous vois trépigner, il est où mon intêret dans tout ca ? Et ben c'est assez simple. Le niveau des acteurs n'est vraiment pas très bon ici, les bons se comptent sur les doigts de la mains et l'on voit plus que souvent du sur-jeux abominable donnant la réplique à du tragédiens comico-pitoyables qui s'ignorent (ou pas, parfois), et ca, même dans des productions prestigieuses. Si on rajoute un système de starification à outrance et les objectifs parfois peu avouables de certaines diva, on obtiens ce dans quoi je vais devoir me lancer pour trouver mes acteurs le jour où j'en aurai besoin.
Autant dire que secrètement je nourrie une angoisse grandissante quant au boulot qui va m'attendre pour que je leur tire la prose du nez. Donc j'ai ouvert grand les oreilles pour capter les réactions de ses cobayes-malgré-eux.

Le résultat ? J'en sais maintenant un peu plus sur ce qui manque à ces hommes et femmes pour crever l'écran. Il leur manque tout simplement la conscience de l'autre...

Tout un programme.

Et pour finir cette note sur une surprise de taille. En rentrant chez moi hier soir, j'ai découvert que l'intrépide gouvernement vietnamien venait d'ouvrir une nouvelle piscine à ciel ouvert dans mon arrondissement. Oh chance ! C'est juste en bas de chez moi !





J'ai fait peut-être un kilomètre avec 10 cm d'eau sous les roues avant de finir ma route dans le blop-blop pathétique de mon moteur rendant l'âme au milieu d'un route avec 30 ou 40 cm d'eau. Il fallait bien rentrer chez soi ! Par chance, je suis tombé en rade à "seulement" 500 mètres de chez moi... Le traversée du Styx (si vous cliquez ici, vous êtes incultes...) c'était rien à côté la marche forcée au milieu des immondices, trainant le corps innanimé d'Attila en se faisant arrosé tout les 2 mètres par un kéké en honda surpuissante qui roulait comme un falourd pour ne pas noyer son moteur...

Impossible n'est manifestement pas vietnamien non plus...

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